vendredi 1 août 2008

J6 : Blágil - Hólaskjól (1ère partie)



18 Juillet.
Lever à 6h45 … sous un beau soleil.
La toilette matinale est toujours aussi rude. Sophie décide de se laver les cheveux tout de même. Le soleil étant de la partie, Seb fait de même.

Départ à 8h45. Le trajet en bus s’annonçant assez long, on attaque par une petite balade de 30’ à proximité du camping vers un petit lac où on devrait voir des cygnes. Le lac est bien là … mais pas de traces des cygnes.


9h30 : on reprend la piste F208 direction la route n°1. On quitte le camping sous le regard du responsable et de son petit-fils … en pleurs (était il tombé amoureux d’Helga ?). Cette journée est un peu différente du planning initial car Helga a décidé de faire une halte à Kirkjubæjarklaustur (on n’a toujours pas réussi à le prononcer en une fois) … pour nous permettre d’aller à piscine !!! Et ainsi prendre une douche que certains attendent depuis le départ de Reykjavík.

On arrive au village à 11h15. Comme la piscine n’ouvre qu’à midi, on a quartier libre pour une petite heure. On traverse tout le village à pied (200 habitants seulement) pour atteindre la cascade Systrafoss (la « chute des sœurs »). Hélas, celle-ci est quasiment à sec. Pendant ce temps là, Helga va rendre visite à sa grand-mère, qui habite ici.



Ce village est marqué par plusieurs histoires. En voici deux.
La première concerne une coulée de lave qui menaçait de dévaster le village. Le pasteur du village décida alors de réunir tout le monde dans l’église afin de leur faire un sermon sur le feu et le soufre. Tandis que l’oraison touchait à sa fin, la coulée s’arrêta sur un promontoire rocheux à quelques mètres de l’église, et épargna le village. Une chapelle commémore désormais l’évènement.
La deuxième est elle beaucoup moins gaie. A proximité du village se dresse un rocher nommé « le rocher des sœurs ». Deux religieuses y auraient été brûlées vives, l’une pour avoir vendu son âme au diable, l’autre pour avoir calomnié le pape.


12h15 : arrivé à la piscine. Entrée 350 ISK.
A l’intérieur un panneau pour le moins explicite nous indique les parties du corps qu’il faut laver avant d’accéder aux bassins. Etant donné la date de la dernière douche, pas besoin de se faire prier.
La piscine n’est pas très grande mais très sympa. Seb s’est défoulé en faisant un « water polo » avec Sophie. Il y a également 2 hot spots, un à 34-36°C, l’autre à 38-40°C.
En plus, on a le droit à un café gratuit à la sortie.

13h30 : c’est l’heure du repas. Pendant ce temps, toutes les serviettes sèchent au soleil.
Petite surprise pour le dessert. La grand-mère d’Helga avait fait des crêpes. On a tous eu le droit à la notre.





On repart car le chemin est encore long. On fait un court arrêt à Kirkjugólf, le « pavement de l’église ». Il s’agit d’une coulée de basalte dont les colonnes hexagonales forment un pavement.




On reprend la route n°1 puis la piste F208 jusqu’à la faille d’Eldgjá, la plus longue faille éruptive du monde. Elle fait 40 km de long et s’est créée en 930. Pour les Islandais, c’est aussi la capitale des elfes.

On s’arrête devant un gué et on part pour une petite marche de 1 heure. Francis mène un train d’enfer et en un rien de temps on arrive au bout de la faille où se trouve une superbe cascade : Ofærufoss. On profite de la vue et du soleil qui est toujours avec nous.









Puis nous repartons direction notre refuge situé au pied de la montagne Sveinstindur. On fait bien 3 heures de route au beau milieu d’un désert de cendres volcaniques. Mais le paysage est grandiose.



Arrivés au pied de la montagne, on trouve plusieurs pistes.

Une mène au lac en contrebas.




Pour les 2 autres on hésite. On prend celle de gauche. 5 minutes plus tard on tombe sur le parking dont part la rando pour aller au sommet de la montagne.
On fait demi-tour et prenons la troisième piste. En bas d’une descente, Villi s’arrête. Il y a un gros trou en travers de la piste et il hésite. Après avoir regardé de plus près, il décide de rebrousser chemin car il estime qu’on ne pourra pas passer.

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