lundi 4 août 2008

J10 : Mývatn - Askja - Mývatn (1ère partie)


22 juillet 2008.
Debout 7h, au programme aujourd'hui un aller-retour à Askja.
Ca va, les tentes sont sèches. La pluie a cessé dans la nuit. Et pour une fois c'est bien agréable de ne pas replier le camp. Petit dej et départ à 8h10. Le temps est encore très nuageux, espérons que ça se dégage un peu.
La route pour Askja est tout simplement extraordinaire, on traverse des champs de lave impressionnants, un peu comme une croûte qui se fissure de partout.


On longe un long moment Herðubreið, le volcan en table le plus célèbre d'Islande, 1682 m d'altitude, très élégant aujourd'hui avec son chapeau de nuage... Petit oasis de verdure à son pied et quelques gués assez imposants. ( Takk Villi !!)




En prime, tout autour de nous des tempètes de sable qui rendent cette région encore plus hostile, et nous donnent vraiment une impression de fin ou de commencement du monde (c'est comme on préfère...). On traverse en effet un désert de pierre ponce de couleur jaune, provenant de l'explosion du Viti. Le contraste des couleurs est saisissant.



On passe enfin devant le camping de Dreki, où nous aurions du camper cette nuit si nous avions pris la piste de Gaesavötn. Pas un brin d'herbe à l'horizon. Finalement nous sommes peu être mieux à Mývatn !
Encore un dernier champ de lave vraiment incroyable avec des couleurs et des formations démentielles.





11h45. Pique nique au pied de la Caldeira, au milieu du champ de lave justement. Beaucoup de vent, mais c'est habituel apparemment ici, on sort donc l'équipement grand froid et partons explorer Askja.

La chance est avec nous, le soleil pointe son nez. La caldeira est immense, vraiment, avec ses parois habillées de névés( 40 km²). Au sol, névés, scories noirs et oranges se cotoient. Après une petite côte, on apperçoit les 2 lacs, Viti, le plus petit au fond de son cratère, bleu laiteux et Öskjuvatn, le grand et froid, dont la profondeur atteint 200m. Certains d'entre-nous descendent au fond du cratère (sportifs car les crampons des chaussures sont réduits à néant au bout de 2 pas, ici c'est de la glaise) et Brigitte et Pierre-Etienne tentent même la baignade. Couleurs incroyables dans les tons ocres et fumerolles se mêlent à ce beau spectacle.


















Nous sommes vraiment heureux d'avoir fait le détour. On presse le pas pour revenir au bus, la pluie arrive très rapidement, mais nous sommes à l'abri juste à temps.

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